Et à la cuisine: -
Au contraire des «sauvages», dont c’est trop souvent la
marque, les salicornes cultivées ne recèlent ni mauvaises herbes, ni brindilles, brins d’ algues...
Une bonne gestion de la ressource permet, en outre, de produire une salicorne toujours tendre, car les repousses
issues de coupes successives ne sont pas ligneuses.
- Les
tiges tendres et charnues de la jeune salicorne récoltée en mai ou juin, croquantes et salé
es, peuvent se consommer crues, nature ou en vinaigrette, seules ou en salade avec d’autres ingrédients.
La saison avançant, la salicorne devient un peu amère et il est préférable de la
blanchir. Quelques minutes dans l’eau bouillante suffisent à lui ôter son amertume et le sel en exc
ès. C’est alors un délicieux légume, servi tel quel ou revenu à la poêle, avec
beurre, aïl et persil, pour accompagner poissons, viandes rouges ou blanches, volailles. Cuisinée en
soupe avec deux fois son poids de pommes de terre à demi-cuites, un peu de beurre et de poivre, c’est un d
élice. La salicorne confite au vinaigre remplace agréablement les cornichons pour relever poissons
et viandes froids, charcuteries, raclette. Elle sert aussi à aromatiser la moutarde, la mayonnaise, le
vinaigre...
- Et voici une recette dans laquelle sa pr
ésence est particulièrement bien mise en valeur:
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